Depuis le 1er juin 2022, Elizabeth Chrun devient officiellement professeure au département de science politique et Alexandre Lillo et Josiane Rioux Collin deviennent officiellement professeur.e.s au Département des sciences juridiques. Nous leur souhaitons la bienvenue au sein de la Faculté !
Elizabeth Chrun – Département de science politique
Elizabeth Chrun est professeure au département de science politique à l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche, situés aux confluents des politiques publiques et du droit, sont éclairés par une perspective à la fois comparée et internationale. Plus précisément, son agenda s’articule autour de trois axes : 1) le développement des institutions anticorruption dans le contexte de la « bonne gouvernance » et d’intégrité ; 2) la diffusion des normes internationales et leur intégration dans les politiques publiques au niveau national ; et 3) la dissémination et la mobilisation du savoir scientifique par l’entremise d’outils méthodologiques novateurs. Ses recherches ont été publiées dans la Annual Review of Environment and Resources et Business and Politics, entre autres. Elle participe aussi à quelques projets collaboratifs : elle est co-auteure de la Base de données sur la Cour européenne des droits de l’homme (ECHRdb) et elle est responsable du design d’information scientifique du Labo CURIA.
Elle détient un doctorat en science politique de l’Université de Washington à Seattle, où elle était chercheuse au Comparative Law & Society Studies Center et au Center for Environmental Politics et boursière du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Avant de se joindre à l’UQÀM, elle était chercheuse postdoctorale du Fonds de recherche du Québec – Société et culture à l’Université McGill.
Elle est née et a grandi au Québec. Elle est une universitaire de première génération.
Alexandre Lillo – Département des sciences juridiques
Alexandre Lillo s’intéresse au droit public et au droit de l’environnement, avec un accent particulier sur les questions liées à l’eau. Ses travaux de recherche portent également sur le domaine émergent du droit des jeux vidéo et sur l’usage du jeu comme stratégie en matière de pédagogie et de développement social. Titulaire d’un doctorat en droit réalisé en cotutelle avec l’Université d’Ottawa et l’Université de Montpellier, sa thèse, intitulée The Shape of Water – La construction d’un cadre juridique de gestion de l’eau au Canada, a reçu la Médaille du Barreau de Paris. Il a, par le passé, occupé des fonctions de chercheur postdoctoral au Centre de droit public, de directeur adjoint du Centre du droit de l’environnement et de la durabilité mondiale et de cotitulaire de la Chaire de recherche en innovation pédagogique à l’Université d’Ottawa.
Josiane Rioux Collin – Département des sciences juridiques
Josiane Rioux Collin termine son doctorat en droit à l’Université de Sherbrooke, sous la direction des professeures Marie-Eve Couture-Ménard et Marie-Claude Desjardins, où elle est également chargée de cours depuis 2016. Sa thèse, financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et le Fonds de recherche du Québec—Société et culture, porte sur les fonctions répressive et promotionnelle du droit dans la création d’environnements alimentaires sains. Elle a complété un baccalauréat en droit, une maitrise en administration des affaires et un microprogramme de 3e cycle en pédagogie de l’enseignement supérieur à l’Université de Sherbrooke, ainsi qu’une maitrise en droit à l’Université d’Ottawa. Sous la direction de la professeure Heather McLeod-Kilmurray, son projet de maitrise portait sur la taxation dissuasive des boissons sucrées dans une perspective de justice alimentaire. Membre du Barreau du Québec depuis 2017, elle a accédé à la profession d’avocate après une année de cléricature à la Cour fédérale du Canada à Ottawa auprès de l’honorable juge Martine St-Louis.
Ses intérêts de recherche portent principalement sur la mise en place de structures juridiques favorables à la saine alimentation et sur la relation entre le droit et le poids des individus dans une perspective critique. À cet effet, elle s’intéresse au rôle du droit dans cette responsabilité collective face à l’alimentation et aux biais cognitifs à l’égard de la grosseur, ainsi qu’à la régulation publique et privée des pratiques corporatives dans cette perspective. Deux de ses projets ont également été financés par la Fondation du Barreau du Québec.